Token non fongible : tout comprendre aux NFTs

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Qu'est-ce qu'un token non fongible ?

On entend de plus en plus parler des NFT que l’on peut aussi appeler tokens non fongibles. Populaires auprès des amateurs de cryptomonnaies, ces actifs numériques sont pourtant difficiles à appréhender pour le grand public. Alors qu’est-ce qu’un token non fongible ? Quels sont les cas d'usage ? Explications !

Qu’est-ce que la fongibilité ?

On parle de fongibilité lorsqu’un actif a la possibilité d’être échangé contre un autre sans distinction. Par exemple, un billet de 20€ peut être échangé contre un autre billet de 20€ puisqu’ils ont la même valeur. Ils sont fongibles. Dans l’univers de la cryptomonnaie, les bitcoins sont aussi fongibles. Cela étant, la possibilité d’en effectuer la traçabilité ne les rend pas aussi fongibles que des billets de banque.

Comprendre la non-fongibilité et le concept de NFT

Une fois que l’on comprend mieux ce qu’est un actif fongible, on peut alors s’intéresser aux actifs non fongibles comme les NFT (Non-Fungible Tokens) ou tokens non fongibles. Inventés en septembre 2017, ils bénéficient chacun de propriétés qui les rendent uniques et par conséquent non fongibles. On peut comparer cela à une pièce de collection qui serait unique et qui ne peut être ni reproduite ni échangée sans quoi elle pourrait perdre de sa valeur, c’est la même chose pour le token non fongible.

Afin qu’un token non fongible puisse attester de son unicité, il doit être numérisé et inscrit sur la blockchain. On retrouve une grande partie des NFT sur la blockchain Ethereum. On peut considérer cela comme un grand registre décentralisé qui garde une trace de tout ce qui y est inscrit. La blockchain est par ailleurs un dispositif ultra sécurisé. 

Lorsqu’un token non fongible est créé, ce sont plusieurs données qui vont être numérisées et inscrites dans la blockchain. Un seul jeton peut renfermer une importante quantité d’informations (image, vidéo, musique, code…). C’est donc souvent une œuvre qui donne naissance à un ou plusieurs NFT et elle sera d’ailleurs accompagnée d’un certificat d’authenticité numérique pour garantir à l’internaute d’être le seul propriétaire du NFT.

Quels cas d'usage ?

Comme évoqué précédemment, le token non fongible sert principalement à la vente et l’achat d’œuvres. Ce phénomène assez récent permet notamment d’acheter de l’immobilier numérique dans le futur métavers, mais aussi le premier SMS de l’histoire, la première page Wikipédia, ou encore des images, de la musique, de la vidéo, etc. Le propriétaire du NFT devient alors le propriétaire unique de l’œuvre ou d’une partie de cette dernière.

Dès lors, ce sont de nombreux artistes, mais aussi galeries et maisons de vente aux enchères qui se sont intéressées de près aux NFT. Il s’agit pour ces entreprises d’une nouvelle manière de commercialiser de l’art. L’idée première étant bien sûr de réaliser un investissement susceptible de prendre de la valeur dans l’avenir pour ensuite revendre l’œuvre qui a été achetée. Les risques inhérents à des investissements en tokens non fongibles sont semblables à ceux du domaine de la bourse, de l’immobilier ou encore des cryptomonnaies.

Comment acheter des NFT ?

Il existe plusieurs plateformes en ligne qui permettent d’acheter des NFT. Le plus souvent, un token non fongible est payable en cryptomonnaie ou en argent classique. Comme pour n’importe quel site de vente, on peut donc découvrir un catalogue d’objets numériques, leur prix, leurs caractéristiques et bien d’autres détails encore afin de les acheter ou encore de participer sous forme d’enchères. Une fois l’achat finalisé, on devient alors le seul et unique propriétaire de ce NFT.